Expertise first
Nos domaines d’expertise
Les affaires sur lesquelles nous avons déjà diffusé des enquêtes dans les médias sont des domaines dans lesquels nous bénéficions d’une expertise unique et extrêmement solide dont peuvent profiter les patients, les juristes qui les représentent et les médias.
Recourir à Re-Check vous assure des avantages importants:
- Nous connaissons en détail les enjeux, les réseaux d’influence et le modus operandi des acteurs impliqués dans votre affaire.
- Nous dispons d’une documentation complète et inédite (bases de données, diagrammes et cartes) susceptibles d’éclairer votre cas sous un jour nouveau.
- Nous pouvons mener des recherches ciblées en fonction de vos besoins.
- En inscrivant votre affaire dans le contexte mis en évidence par nos recherches, nous vous fournissons de nouvelles pistes d’action.
Dépistage du cancer du sein Tamiflu® – oseltamivir Roaccutane® – isotrétinoïne
Cette vaste enquête en cinq parties, publiée en 2014 et 2015, dévoile le système opaque et perclus de conflits d’intérêts qui s’est bâti en Suisse autour de la mammographie de dépistage.
Elle détaille aussi les enjeux médico-scientifiques, politiques, médiatiques, économiques et institutionnels liés à la promotion de la détection précoce du cancer du sein.Les deux premiers volets ont remporté le «Prix Média» 2014 en sciences médicales des Académies suisses des sciences.
Découvrir l’enquête complète sur SEPT.info (site payant).
Selon les meilleures données disponibles, ce médicament peut au mieux raccourcir d’un jour et demi la durée des symptômes d’une grippe. Il a fallu attendre 2005 et la peur d’une pandémie pour que le Tamiflu® décolle avec la bénédiction de l’OMS. Par quel miracle un médicament cher et qui n’a rien de révolutionnaire a-t-il pu se transformer en mine d’or? L’histoire du Tamiflu® est marquée par les conflits d’intérêts, l’influence de la «bad science» et le combat des scientifiques de la Collaboration Cochrane. Le documentaire «Tamiflu, l’influence des affaires» a été diffusé par la télévision suisse. En 2011, il a remporté le prix du jury aux Daniel Pearl Awards et été finaliste aux Investigative Reporters and Editors Awards.
L’isotrétinoïne a été découverte par hasard. En testant cette molécule sur des patients atteints d’un cancer, son fabricant Hoffmann-La Roche avait remarqué qu’elle donnait aux malades une vraie peau d’un bébé. Le géant de l’industrie pharmaceutique l’a donc faite homologuer comme médicament contre l’acné en 1982. Quelque 150 effets secondaires ont été attribués à cette molécule tératogène, y compris des psychoses et le suicide. Roche l’a retirée de certains marchés lorsque le brevet est arrivé à échéance et, aujourd’hui, l’isotrétinoïne est aussi commercialisée sous forme générique. Son usage est censé se limiter aux cas d’acné sévère, mais les chiffres de ventes indiquent qu’il suffit de deux boutons pour qu’on la prescrive.
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Vaccination anti-HPV Mediator® – benfluorex Contraception oraleLe vaccin anti-HPV, également appelé «vaccin contre le cancer du col de l’utérus» a été salué comme une avancée médicale extraordinaire. Mais le cancer du col est-il véritablement un problème de santé publique dans les pays industrialisés? De quelles données cliniques dispose-ton réellement? Et surtout, comment ce vaccin a-t-il pu s’imposer à une vitesse aussi foudroyante, en dépit de son prix record?
Ce livre remonte la piste d’une success story inédite. Il fait le point sur les connaissances, détaille les résultats des études disponibles, les questions qui restent sans réponse et le fantastique dispositif de «sensibilisation» mis en place par les fabricants. Enfin, il pose la question de la vaste nébuleuse de conflits d’intérêts qui entoure ces vaccins. De nombreux éléments mis à jour dans cette enquête n’ont pas été communiqués au grand public. Cet ouvrage est destiné notamment à tous les parents que l’on encourage à faire vacciner leurs filles – afin qu’ils puissent prendre leur décision en toute connaissance de cause.
«Ce livre éclaire de manière spectaculaire les rouages et les enjeux d’une entreprise marketing sans précédent» Martin Winckler
«Les pièces du puzzle ont rarement été assemblées de manière aussi complète, intelligible, informative et réfléchie» Abby Lippman
- Mars 2010
- La piqûre de trop?
- Essai – enquête / coécrit avec Jean-Pierre Spinosa
Mediator restera dans les annales comme l’une des affaires qui a le plus violemment agité les sphères politico-sanitaires françaises. Ce feuilleton du «médicament tueur» a été maintes fois raconté, avec d’un côté, les Laboratoires Servier, numéro 2 de la pharma française, et de l’autre, Irène Frachon, devenue entre-temps l’emblème d’un combat à la David et Goliath, courageusement mené par une simple praticienne contre des intérêts puissants. Mais est-ce aussi simple? Et à qui cette affaire a-t-elle vraiment profité?
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Les pilules contraceptives sont l’une des catégories de produits parmi les plus intéressantes pour l’industrie pharmaceutique, avec une population cible de millions de femmes. Elles ont changé la donne et réussi à s’imposer comme produit de masse. Pourtant, au début des années 2000, on a réalisé que les contraceptifs oraux de «nouvelles générations» présentaient un risque de thrombose et d’embolie pulmonaire deux à quatre fois plus élevé que les pilules utilisées depuis 1978. Une histoire exemplaire du dysfonctionnement du système de santé, entre conflits d’intérêts, études biaisés, beaucoup d’argent et trop de mensonges.
DMPA – contraceptifs injectables Nouveaux médicaments anticancéreux EndométrioseLes injections contraceptives trimestrielles (DMPA) de Pfizer ont derrière elles soixante ans de controverses et de scandales. Aujourd’hui pourtant, on les distribue massivement dans les pays en développement, en faisant fi des risques et avec la bénédiction de l’OMS. Une affaire qui ne concerne que le Tiers-Monde, alors? Rien n’est moins sûr. A terme, Pfizer vise les pays industrialisés, où la promotion du DMPA auprès des adolescentes a déjà commencé.
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Il a été rebaptisé «le business de l’espérance». Les nouveaux médicaments oncologiques arrivent sur le marché au terme de procédures d’autorisation accélérées et, faute de remèdes efficaces contre le cancer, ils sont largement prescrits aux patients, alors qu’ils présentent une efficacité modeste, voire nulle, des effets secondaires souvent lourds et des prix astronomiques. Les systèmes de santé publique ont de la peine à les rembourser, étant donnée la faible efficacité et le fardeau qu’ils représentent pour le budget. Pourtant les organisations des patients sponsorisés par l’industrie font pression sur les gouvernements, alors que les médias et les milieux oncologiques semblent incapables de dire toute la vérité.
L’endométriose est décrite depuis plus de 100 ans. Pourtant, les points d’interrogation concernant cette maladie sont aussi nombreux que les certitudes sont rares. Suivant la définition qu’on en donne, 1,5% à 50% des femmes en âge de procréer et 80% de femmes souffrant de règles douloureuses auraient de l’endométriose. Ce flou extraordinaire a transformé l’endométriose en business très lucratif pour de nombreux acteurs: industrie pharmaceutique, chirurgiens, centres spécialisés et centres de procréation médicalement assistée, agences de certification, etc. Ils cherchent tous à capter les «malades qui s’ignorent» sous couvert de «sensibilisation», alors qu’en matière de traitement, la panacée n’existe pas.
Cigarette électronique
Depuis qu’elle est là, l’industrie du tabac panique et les autorités de santé publique délirent. Quant aux consommateurs, ils ne savent plus quoi penser. L’arrivée de la cigarette électronique a déclenché l’agitation des médias et induit beaucoup de «bad science», ainsi que des prises de position très discutables. Ce produit est susceptible d’aider les gros fumeurs à arrêter de fumer pour de bon, mais seulement si l’«e-cig» est utilisée avec des liquides contenant de la nicotine. Pourtant, de l’OMS aux autorités de santé des différents pays, tous les acteurs semblent faire la course pour compliquer et renchérir l’accès aux cigarettes électroniques. A coup de taxes, de règlements et de directives qui n’ont pas grand-chose à voir avec la médecine fondée sur les preuves.
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