A propos | Ethique

Présidentes

Catherine Riva

Serena Tinari

Nous sommes deux journalistes d’enquête expérimentées, spécialisées dans l’investigation des sujets de santé. Nous avons formé de nombreux journalistes et nous sommes régulièrement invitées comme conférencières par des universités et des organisations de journalisme. Nos enquêtes ont été diffusées dans toute une série de médias généralistes (presse, télévision, ouvrages) et publiées dans des revues médicales revues par les pairs (The BMJ, BMJ-EBM, The Lancet, JoSPI). Notre travail a été récompensé à plusieurs occasions. Catherine est lauréate du Prix Suva des médias et du Prix Médias des Académies suisses des sciences (médecine). Elle a aussi remporté avec Sept.info le Prix Nicolas Bouvier (Prix spécial du jury). Serena a remporté le Prix du jury aux Daniel Pearl Awards et été finaliste pour le Gold Medal d’IRE (Investigative Reporters and Editors). Elle est également lauréate du Prix In difesa della Ragione du CICAP (Comité italien pour le contrôle des allégations des pseudosciences).

Membres du Comité

Alessandra Di Pietro

Alessandra est née en Sicile, a étudié les sciences politiques à Catane et le journalisme à Milan (Italie). Dans les années 1990, elle s’installe à Rome et réalise des reportages pour «I Siciliani», «Avvenimenti» et «L’Unità» sur les droits civils, le crime organisé et la corruption, puis sur la biopolitique pour le magazine féministe «noidonne». De 1998 à 2005, elle a travaillé comme spécialiste de communication pour des institutions d’égalité des chances. Depuis, elle est de retour au journalisme. Auteure de quatre livres, elle rédige des articles de fond politique et société pour des périodiques à gros tirage. Elle est actuellement rédactrice pour un programme populaire de Rai 1 TV.
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Eva Pedrelli

Eva est basée à Bologne (Italie) et travaille depuis plus de 20 ans comme journaliste radio et vidéo. Elle est aussi productrice et stringer. Pendant sept ans, elle a couvert l’Asie du Sud et du Sud-Est pour de nombreux médias (entre autres CBS RadioNetwork, la télévision publique suisse, Rai Tv et Radio, SBS Australia, «La Repubblica»). Elle a également de l’expérience en tant qu’interprète et organisatrice, avec un accent dans la recherche de solution et de modèles innovants. De langue maternelle italienne, Eva Pedrelli maîtrise l’anglais et le français, peut converser en espagnol, en thaï et en allemand, et apprend actuellement l’indonésien.
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Aleksandra Roth-Belkova

Aleksandra est née à Saint-Pétersbourg (Russie), où elle a fait ses études à l’Académie d’Etat des arts et du design (voie de spécialisation verre). Après s’être installée à Berlin (Allemagne), elle a étudié la communication visuelle et le design à l’UdK. De 2000 à 2006, elle a été directrice artistique senior à l’agence Scholz & Friends de Berlin. Aujourd’hui, elle travaille en indépendante dans le domaine de la direction artistique, du design graphique et de la conception. Son travail a été récompensé par plusieurs prix. Depuis 2016, elle est présidente de l’association The Glass Project, où elle est curatrice de plusieurs projets artistiques.
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Organe de révision: Urs Wyss Buchhaltungsbüro En savoir plus

Tatiana Bazzichelli

Tatiana Bazzichelli a fondé Disruption Network Lab, où elle est directrice de programme et curatrice. A l’intersection du politique, des technologies et de la société, Disruption Lab s’attache à dénoncer l’inconduite et les actes répréhensibles des puissants en encourageant le dialogue entre défenseurs des droits numériques, journalistes d’enquête, lanceurs d’alerte, artistes, hacktivistes et penseurs critiques. Docteure en sciences de l’information et des médias, Tatiana Bazzichelli a donné des cours et des conférences sur l’hacktivisme et la culture numérique dans de nombreuses institutions. Elle est née en Italie et est basée à Berlin (Allemagne) depuis 2003.
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Jérôme Biollaz

Jérôme Biollaz est professeur émérite de pharmacologie clinique à l’Université de Lausanne (Suisse). Il a œuvré sans relâche pour promouvoir des stratégies thérapeutiques rationnelles et optimales dans tous les domaines de la prescription, ainsi que pour sensibiliser le corps médical, le public et les médias à l’influence de l’industrie pharmaceutique sur la recherche et la prescription. Jérôme Biollaz a été impliqué dans l’enseignement pré- et postgradué tant à la Faculté de médecine qu’à l’Ecole de pharmacie. Il a siégé durant des années à la Commission fédérale des médicaments et a fait partie de la Commission d’éthique de la recherche clinique du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
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Maryanne Demasi

Maryanne Demasi a travaillé pendant plus de dix ans pour l’Australian Broadcasting Corporation (ABC) et pour Channel 7. Scientifique médicale de formation, elle a obtenu un doctorat en rhumatologie et cosigné plusieurs études scientifiques. Maryanne a reçu le prix du National Press Club d’Australie en 2008, 2009 et 2011 pour son «Excellence en journalisme de santé». Aujourd’hui, elle travaille comme journaliste d’investigation médicale, et signe, entre autres, des enquêtes dans le British Medical Journal. Elle publie ses recherches originales dans le domaine de la santé et de la médecine sur son Substack. Dans son travail, elle demande des comptes aux gouvernements et aux autorités de santé publique, et enquête sur les conseils santé, tout en restant indépendante de Big Pharma.
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Juan Gervas

Juan Gervas est médecin généraliste à la retraite, ancien professeur invité et professeur honoraire de santé publique à Madrid (Espagne) et à Baltimore (Johns Hopkins, Etats-Unis). Ses travaux académiques portent sur les excès de la médecine, avec un accent sur la prévention et l’étude des systèmes de santé publique. Coordinateur depuis 1980 de l’Equipo CESCA, un groupe scientifique de recherche et d’analyse dans le domaine des soins primaires, Juan Gervas est fondateur et membre du conseil d’administration de Nogracias, une organisation qui lutte pour la transparence des relations entre médecins et entreprises pharmaceutiques.
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© SVT

Nils Hanson

Nils Hanson est responsable éditorial spécialisé dans l’enquête. Il est connu pour son système Bulletproofing Your Story, qui permet de contrôler la qualité d’un projet du début à la fin. Appelé aussi Line by line editing, ce système comprend un contrôle approfondi de l’impartialité et a été mis en œuvre dans le monde entier par des rédactions spécialisées dans l’enquête. Rédacteur en chef pendant 15 ans de l’émission hebdomadaire «Uppdrag Granskning» (Mission Investigate) de la chaîne publique suédoise (SVT), Nils Hanson enseigne aujourd’hui les standards et les principes éthiques du journalisme d’enquête et travaille comme responsable éditorial spécialisé dans l’enquête pour SVT.

Ray Moynihan

Aujourd’hui régénérateur de brousse, Ray Moynihan a été professeur adjoint à l’Institute for Evidence-Based Healthcare de l’Université Bond (Australie). Il est connu pour ses travaux sur la surmédicalisation et la distorsion de la science à des fins commerciales. Ancien journaliste d’enquête, Ray Moynihan a écrit quatre ouvrages, dont «Selling Sickness». Ancien boursier Harkness de l’Université de Harvard, il a publié des recherches novatrices et dispensé des formations en journalisme aux Etats-Unis et en Australie. Il a participé à la création des conférences Preventing Overdiagnosis et lancé une initiative du BMJ pour une plus grande indépendance vis-à-vis de l’industrie dans la recherche, la formation et la pratique médicales.
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Geneviève Rail

Geneviève Rail est professeure émérite à l’Institut Simone de Beauvoir de l’Université Concordia (Montréal, Canada). De 1991 à 2009, son enseignement à la Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Ottawa a porté sur le corps, l’activité physique et la santé des femmes. Depuis, elle a été directrice, puis professeure à l’Université Concordia. Auteure de plus de 100 articles et chapitres d’ouvrages sur la biopolitique, la santé publique, le corps des femmes et les pratiques de santé, ses recherches se concentrent sur les critiques féministes des sciences de la santé, de l’industrie pharmaceutique et des systèmes de soins de santé.
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Kim Witczak

Conférencière avec plus de 25 ans d’expérience dans le domaine de la publicité et de la communication marketing, Kim Witczak s’est spécialisée dans la défense de la sécurité des médicaments après le décès soudain de son mari dû à un effet secondaire non déclaré d’un médicament. Kim Witczak a cofondé Woodymatters, un organisme à but non lucratif qui défend une FDA et un système de sécurité des médicaments plus forts. Elle est représentante des consommateurs au sein du comité consultatif de la FDA sur les médicaments psychopharmacologiques depuis 2016 et membre du conseil d’administration de plusieurs organisations à but non lucratif dans le domaine de la sécurité des médicaments.
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Charte éthique de Re-Check

  • Valeurs fondamentales et mission

    La mission de Re-Check est de pratiquer et de promouvoir le journalisme d’enquête dans le domaine de la santé et de la médecine, et de contribuer à des projets qui sont à l’intersection entre la recherche académique et la diffusion d’informations fondées sur des preuves à un large public. Nous croyons en la transparence et nous concevons le journalisme d’enquête comme un travail d’intérêt public. Nous sommes attachés au droit du public à la vérité et à l’équité, et nous œuvrons pour exposer les injustices, les messages incorrects et les partis pris non déclarés. Toutes les valeurs et règles énoncées ici entendent contribuer à cette mission. L’intégrité est la pierre angulaire de Re-Check. Nos contenus doivent être précis, minutieux, complets et justes. Nous appliquons à notre travail les principes éthiques du journalisme tels qu’ils sont décrits dans la Déclaration suisse des devoirs et des droits du journaliste.

  • Conditions de publication

    Les informations soumises à Re-Check seront traitées et analysées par des journalistes inscrits au Registre professionnel suisse (RP), qui appliquent à leur travail les principes éthiques du journalisme (Déclaration suisse des devoirs et des droits du journaliste). Les dispositions de ce code de déontologie serviront de base pour déterminer si l’information sera publiée ou non et, le cas échéant, sous quelle forme. L’information sera donc diffusée de manière éthique et non incontrôlée.

  • Vérification et corrections

    Notre crédibilité repose sur un journalisme d’enquête honnête, précis, juste et minutieux. Nous veillons scrupuleusement à vérifier notre travail et nos analyses sont le reflet de notre meilleure appréciation indépendante. Nous nous efforçons d’identifier toutes nos sources d’information. Nous protégeons nos sources par l’anonymat uniquement lorsque les conditions suivantes sont réunies: lorsque la source insiste pour rester anonyme, fournit des informations essentielles – et non des opinions ou des spéculations – et lorsque ces mêmes informations ne peuvent être obtenues par d’autres moyens. Dans la mesure du possible, nous identifions dans nos articles tout parti pris important d’une source. Si l’enquête repose sur des documents, nous décrivons comment ces documents ont été obtenus. Nous prenons au sérieux toute remise en cause de l’intégrité de nos reportages et si des erreurs ont été commises, elles sont rapidement corrigées et admises en temps opportun, de manière explicite, complète et transparente. Lorsque nous ne pouvons pas corroborer une information, nous le déclarons.

  • Honnêteté

    Nous ne nous présentons pas sous une fausse identité ou sous un faux jour pour obtenir des révélations. Nous ne payons pas pour des interviews. Nous ne plagions pas. Lorsque nous dépeignons une personne sous un jour négatif, nous faisons un réel effort pour obtenir une réponse de sa part. Nous donnons aux personnes et aux organisations un délai raisonnable pour nous répondre avant de publier. Toutes les sources seront traitées avec courtoisie et respect. Nous nous engageons à faire preuve d’une sensibilité particulière lorsque nous avons affaire à des enfants ou encore à des sources ou des personnes inexpérimentées.

  • Transparence

    Re-Check n’apporte pas de contributions, directes ou indirectes, à des campagnes politiques, à des partis politiques ou à des groupes qui cherchent à collecter des fonds pour des campagnes ou partis politiques. Nous ne travaillons pas sur des sujets, des projets ou des initiatives envers lesquels nous avons un lien personnel, un intérêt direct ou un intérêt financier. Nous déclarons toute relation (partenaires ou bailleurs de fonds) qui pourrait donner l’impression d’influencer notre manière de traiter un sujet. Nous nous efforçons d’expliquer à notre public le processus d’élaboration de nos articles et de mettre à disposition du public des données brutes et des documents.

  • Responsabilité financière

    Re-Check n’accepte aucune forme de financement, direct ou indirect, de la part d’entreprises, d’organisations ou d’individus qui poursuivent un agenda dans le domaine de la santé et de la médecine. Nous n’acceptons pas de publicité sur notre site web. Nous nous engageons à déclarer de manière transparente tout conflit d’intérêt que nous pourrions avoir concernant un projet ou une publication spécifique. Nous nous réservons le droit de refuser et/ou de renvoyer tout don reçu par PayPal ou sur notre compte bancaire, sans fournir d’explications.

     

  • Politique en matière de réseaux sociaux

    Re-Check répondra à toutes les questions courtoises qui lui seront adressées par le biais de son site web ou de ses comptes sur les réseaux sociaux. Nous n’entrerons pas en matière lorsque nous avons affaire à des utilisateurs dont le but est la calomnie, la diffamation et l’injure.

  • Comité consultatif international

    Re-Check s’appuie sur les conseils d’un Comité consultatif international. Ses membres sont des journalistes d’investigation professionnels, des universitaires et des défenseurs de la sécurité des patients. Le Comité consultatif international n’est pas responsable du contenu du site Internet de Re-Check et ne répond pas légalement des activités de Re-Check. Ses membres n’ont aucun conflit d’intérêt dans le domaine de la santé et de la médecine et conseillent Re-Check bénévolement.

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