Isotretinoïne – Roaccutane
L’isotrétinoïne a été découverte par hasard. En la testant sur des patients atteints de cancer, Hoffmann-La Roche, son fabricant, a constaté qu’elle améliorait sensiblement l’état de leur peau. En 1982, le géant de l’industrie pharmaceutique a réussi à la faire homologuer comme traitement contre l’acné. Quelque 150 effets secondaires ont été attribués à ce médicament tératogène, dont des psychoses et des suicides. Roche l’a retiré du marché dans certains pays lorsque son brevet a expiré.
Aujourd’hui, l’isotrétinoïne est également commercialisée sous forme générique. Sa prescription est censée être limitée à l’acné sévère, mais ses chiffres de vente impressionnants indiquent que ce médicament est sans doute prescrit pour des cas beaucoup plus légers.
Documentaires d’investigation:
Serena Tinari a commencé à enquêter sur ce médicament en 2005 pour un documentaire d’investigation qui a été diffusé par l’émission Falò de la Télévision suisse RSI (en italien, il a été suivi de deux autres, qui ne sont malheureusement plus disponibles en ligne).
Au cours des années suivantes, deux autres documentaires ont été diffusés:
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2006: «Morire per la pelle» (Mourir pour quelques boutons).
Diffusé par l’émission Falò de RSI (disponible ici en italien), par l’émission Rundschau de SRF (disponible ici en allemand) et par l’émission 36.9 de RTS (disponible ici en français). Le documentaire peut aussi être visionné ici avec des sous-titres en anglais.
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2017 «Pericolo in pillole» (Prescriptions contre l’acné: le scandale continue!).
Diffusé par l’émission Patti chiari de RSI (disponible ici en italien) et par l’émission 36.9 de RTS (disponible ici en français).