Endométriose
Cela fait plus de 100 ans que l’on parle de l’endométriose. Pourtant, les questions sur cette pathologie restent aussi nombreuses que les certitudes sont rares.
Selon sa définition actuelle, 1,5 à 50 % des femmes en âge de procréer et 80 % de celles qui ont des règles douloureuses pourraient souffrir d’endométriose. Cette définition extraordinairement vague a transformé l’endométriose en un business très lucratif de nombreux acteurs: industrie pharmaceutique, chirurgiens, centres de fertilité, agences de certification, etc.
Sous couvert de «sensibilisation», tous cherchent à attirer les patientes «qui s’ignorent», alors que la panacée pour les traiter n’existe pas.
Articles:
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2011: «Médias instrumentalisés par la pharma?», par Catherine Riva
Lorsqu’une entreprise pharmaceutique incite les journalistes à parler d’une maladie, suffit-il de ne pas mentionner le nom du traitement commercialisé par cette firme et de solliciter des experts pour assurer une information de qualité? Un récent exemple montre que rien n’est moins sûr.
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2012: «Endométriose: à qui profite le mal?», par Catherine Riva
L’endométriose est souvent présentée dans les médias et sur Internet comme une maladie affectant jusqu’à «35%» des femmes et qu’il faut traiter «avant qu’elle n’empire». La réalité est plus complexe. Certains l’instrumentalisent pour interpeller «les patientes qui s’ignorent».
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2017: «Endométriose à 36.9: complément d’enquête Re-Check»
Le magazine santé 36.9 de la Télévision suisse RTS est revenu sur une enquête Re-Check consacrée au business de l’endométriose et à l’instrumentalisation des médias pour «interpeller les malades qui s’ignorent». Au programme, conflits d’intérêts en série et façonnage de maladies. Le complément d’enquête de Re-Check à cette investigation.