DMPA – Contraceptifs injectables

Les injections contraceptives trimestrielles (DMPA) de Pfizer ont derrière elles 60 ans de controverses et de scandales. Aujourd’hui pourtant, on les distribue massivement dans les pays en développement, en faisant fi des risques et avec la bénédiction de l’OMS. Une affaire qui ne concerne que le Tiers-Monde, alors? Rien n’est moins sûr. A terme, Pfizer semble viser les pays industrialisés, où la promotion du DMPA auprès des adolescentes a déjà commencé.

Articles:

L’enquête en quatre volets «Depo-Provera: le prochain scandale médical est en marche», parue en 2015, est disponible sur Sept.info (accès payant). Par Catherine Riva.

  • 1er volet

    Commercialisées sous le nom de Depo-Provera, les injections contraceptives trimestrielles d’acétate de médroxyprogestérone (DMPA) sont massivement distribuées dans les pays en développement. Comme si leurs antécédents controversés n’avaient jamais existé.

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  • 2e volet

    Il y a 30 ans, les injections contraceptives trimestrielles étaient interdites aux Etats-Unis, et certains épisodes peu reluisants de leur histoire encore dans tous les esprits. Aujourd’hui, ces controverses semblent oubliées. Le deuxième volet de cette enquête révèle à la faveur de quelles circonstances leur fabricant a pu retourner la situation.

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  • 3e volet

    Les contraceptifs injectables à base de progestatif sont aujourd’hui distribués à grande échelle dans les pays en développement. Comme si toutes les controverses étaient résolues. En réalité, on tait leurs risques. Ce troisième volet de cette enquête se penche sur le rôle très contestable que l’OMS joue dans cette affaire.

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  • 4e volet

    Les injections contraceptives trimestrielles Depo-Provera ont longtemps concerné exclusivement les pays en développement et les handicapées. Pourtant, tout indique qu’à terme, le marché visé est celui des pays riches. Où pouvoirs publics, corps médical et industrie tentent de faire oublier aux femmes pourquoi elles ont boudé ce contraceptif pendant plus de 30 ans. Nom de code de leur recette: «LARC», Contraceptions de longue durée d’action réversibles.

    (disponible ici)

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