Dépistage du cancer du sein

Catherine Riva et Serena Tinarie enquêtent depuis 2011 sur le dépistage du cancer du sein par mammographie.

Une vaste enquête en cinq volets a été publiée sur Sept.info en 2014 et 2015, révélant le système opaque et criblé de conflits d’intérêts qui s’est construit en Suisse autour de tels programmes. Cette investigation détaille les enjeux médicaux, scientifiques, politiques, médiatiques, économiques et institutionnels liés à la promotion de la détection précoce du cancer du sein. Les deux premiers volets ont remporté le «Prix Médias» 2014 de l’Académie suisse des sciences médicales.

En avril 2019, un documentaire d’investigation a été diffusé par la Télévision suisse RSI dans le cadre de l’émission Patti Chiari.

Articles:

2011-2012: enquête et interview dans Femina

Enquête en cinq volets «Mammo-business»

Parue en 2014-2015, disponible sur Sept.info (accès payant).

  • 1er volet: “Les profiteurs du mammo-business”

    Le dépistage du cancer du sein sauve peut-être des vies. Mais c’est surtout un modèle d’affaires qui rapporte. Enquête sur un système perclus de conflits d’intérêts non déclarés et d’études biaisées.

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  • 2e volet: “Mammo-business: un quart de siècle de désinformation”

    Le dépistage du cancer du sein est bâti sur des bases scientifiques douteuses. Il s’est imposé grâce à l’action d’un lobby, qui a usé de moyens non moins douteux pour écarter toute contestation: menaces, ostracisme et dissimulations

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  • 3e volet: “Les pouvoirs magiques du ‘Mammograben’”

    Les lobbies pro-dépistage ont compris qu’il suffisait de prononcer le mot «Mammograben» pour endormir les médias et trouver des relais politiques. En inventant une Suisse qui n’existe pas, où le cancer du sein tue beaucoup moins de Romandes que d’Alémaniques par la grâce de la mammographie.

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  • 4e volet: “Mammo-business: les liaisons dangereuses”

    Promoteurs du mammo-business, spécialistes du cancer du sein et industrie pharmaceutique ont des intérêts convergents par rapport à la mammographie. Souvent présentées comme positives et souhaitables, ces proximités se révèlent en réalité préjudiciables à l’intérêt des patientes et au contrôle démocratique des politiques de santé publique.

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  • 5e volet: “Mammo-business: les profiteurs persistent et signent”

    Le dépistage du cancer du sein par mammographie refait la Une avec des chiffres encore plus spectaculaires qu’à l’accoutumée. La source est un nouveau manuel du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS. Au menu: une base scientifique invérifiable et beaucoup de conflits d’intérêts.

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Documentaires d’investigation:

  • 2019: “Mammografia: serve davvero?” (Le dépistage par mammographie est-il vraiment bénéfique?»)

    L’émission Patti Chiari de la Télévision suisse RSI a diffusé notre enquête «Mammografia: serve davvero?» (Le dépistage par mammographie est-il vraiment bénéfique?) dans le cadre d’une édition monothématique. Les deux enquêtes explorent les preuves scientifiques derrière les programmes de dépistage, le niveau d’information fourni aux participantes et les parties prenantes d’une intervention de santé publique coûteuse. Débat en direct sur résultats de l’enquête avec Michael Baum et Olivia Pagani, tous deux oncologues. Vidéo en italien.

PODC – Preventing Overdiagnosis Conference:

  • 2017

    Lors de la Preventing Overdiagnosis Conference (PODC) 2017, nous avons présenté les résultats de notre enquête, intitulés «Dépistage par mammographie, surdiagnostic et conflits d’intérêts. Le cas d’école des premiers programmes de dépistage en Suisse». Re-Check.ch a également publié un article détaillé sur les panels et les contributeurs de la conférence.

  • 2018

    Lors de la Preventing Overdiagnosis Conference (PODC) 2018, nous avons présenté un poster avec conversation, intitulé «Ghost Management in Medicine and Public Health» (Le ghost management en médecine et en santé publique) qui incluait une carte sur le dépistage par mammographie. L’abstract a été publié dans une édition spéciale de BMJ-Evidence-Based Medicine. doi: 10.1136/bmjebm-2018-111070.105

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